Agenda

    Constellations

    Avec Thibault Cauvin, le « Petit Prince » de la guitare
    Direction Julien Leroy
    Guitare Thibault Cauvin

    Samuel Barber
    Capricorn Concerto

    Benjamin Britten
    Sinfonietta  

    György Ligeti
    Old Hungarian Ballroom Dances 

    Joaquin Rodrigo
    Fantaisie pour un gentilhomme, pour guitare et orchestre 


    Le Capricorne est bien sûr le nom d’une constellation d’étoiles : la première à avoir été repérée par l’homme, 2 000 ans avant Jésus-Christ. C’est aussi le nom de la maison dans laquelle vivait Samuel Barber, à Mount Kisco (une petite ville du comté de Westchester, dans l’État de New York), loin des lumières de la ville moderne, pour pouvoir tranquillement observer les étoiles. C’est là qu’il compose en 1944 son Capricorn Concerto pour flûte, hautbois et trompette ; une partition à la distribution instrumentale très originale qui place la recherche rythmique au premier plan de l’écriture et de l’écoute.
    La Sinfonietta (1932) du compositeur anglais Benjamin Britten est également écrite dans l’idée d’une conversation musicale entre quelques solistes et un ensemble instrumental : virtuoses, les échanges finissent par culminer dans une danse générale et effrénée de tarentelle.
    Le Concerto pour un gentilhomme (1954) confiée à la guitare par le compositeur espagnol Joaquin Rodrigo est lui aussi marqué par une écriture rythmique très riche et très variée puisque chacun des mouvements fait référence aux anciennes danses d’Espagne (villano, españoleta, canario…). En Hongrie, György Ligeti a lui aussi été fasciné par les danses de son pays qu’il décide de transcrire pour orchestre en 1949, l’année même où il est diplômé de l’Académie de musique Franz Liszt de Budapest.