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    En mai 2014, une chute malencontreuse privait le public de l’Auditorium de Lyon de la venue de Christian Zacharias. L’occasion nous est enfin redonnée d’entendre, sous les doigts du fabuleux pianiste et chef allemand, le Concerto n° 20 de Mozart. Un concerto en ré mineur, tonalité funèbre que l’on rencontre rarement dans le genre du concerto. La sublime romance centrale, sorte de duo amoureux, est peut-être la clé du drame. Christian Zacharias poursuit son voyage à Vienne avec la majestueuse Symphonie n° 91 de Haydn, puis avec la Symphonie de chambre n° 2 de Schönberg. Pièce maîtresse de la seconde école de Vienne – ainsi appelée en souvenir de l’âge d’or des Mozart, Haydn, Beethoven, Schubert et autres – cette partition est d’autant plus émouvante qu’elle a été achevée en 1936 par un compositeur en exil, qui ne pouvait que constater, depuis les États-Unis, la fin du second âge d’or musical de Vienne.