Nous avons tous un jour fait ce rêve d’une soirée auprès d’un pianiste à qui nous ordonnerions de jouer pour nous seuls. Ce fantasme, Cyprien Katsaris, nous invite à le vivre car son programme n’est pas révélé. Si nous cherchions à deviner ce qu’il nous prépare, nous pourrions penser à J.S Bach ou Léonard Bernstein, ou peut-être encore à Beethoven, Saint-Saëns, Prokofiev... Il y aura aussi de l’inat- tendu car Katsaris sait transcrire ou improviser par envolées vertigineuses.
Attendons-nous alors à une catharsis musicale quand viendront à son esprit des « réminiscences » à partir desquelles, par effets de rebonds, il concevra des interprétations aussi envoûtantes qu’éphémères.
Attendons-nous à du miracle !