Agenda

    1. ( ensemble )
    2. ( direction musicale )
    3. ( violon )
    Programme :
    1. Concerto pour violon n°1

    2. Concerto pour violon n°2 d'après Les sept nouvelles de la douleur de Michel Rostain

    3. Geek Bagatelles pour chœur de smartphonistes

    Compositeur en résidence en 2017-2018, Bernard Cavanna est de retour cette saison avec la création mondiale de son Concerto pour violon n° 2.  L’œuvre s’inspire d’un texte de l’écrivain et metteur en scène Michel Rostain (né en 1942) Les Sept Nouvelles de la Douleur. Notons que ce texte avait été écrit en 2010 à l’occasion d’une exécution en concert des Sept Paroles du Christ de Joseph Haydn.
    Également au programme, le Concerto pour violon n°1 (1998) a de même été créée  avec Noëmi Schindler en soliste. C’est l’une des partitions les plus célèbres  et représentatives de son auteur, frappante par sa manière de reconsidérer et d’exacerber certains principes propres à la forme concertante traditionnelle.
    Dans le premier mouvement (« vif et chaotique ») l’opposition dramatique entre le soliste et l’orchestre se fait sur un mode violent  et, pour ainsi dire, réaliste : « Des masses orchestrales épaisses, tonitruantes parfois âpres et brutales vont à leur manière tenter de stopper la course – désespérément énergique – du violon soliste, ou de « l’étouffer » en lui opposant des blocs instrumentaux impressionnants et disproportionnés. » (Bernard Cavanna).
    Le second mouvement (« lent, immuable ») se déroule dans une atmosphère statique, raréfiée, mystérieuse (avec un épisode à nouveau « paroxystique » au centre) où semble se jouer une sorte de drame taciturne de la douleur… L’extrême éloquence du Concerto lui a valu d’être joué un peu partout dans le monde et de recevoir notamment une Victoire de la Musique en 2000.
    Un orchestre symphonique, un chœur de smartphones et un public « participant », évoquent ensemble la destruction de la 9e Symphonie de Beethoven : la reprise des Geek Bagatelles, qui avaient fait sensation la saison dernière, conclura le concert sur une note à la fois  provocatrice et humaniste, bien dans la manière de son auteur.