Agenda

    1. ( direction musicale )
    2. ( piano )
    Programme :
    1. Concerto pour piano n°5 op 73 "Empereur"

    2. Symphonie n°5 "Réformation"

    Écrit en mi bémol majeur (la même tonalité que la Troisième Symphonie, dite « Héroïque »), le dernier concerto pour piano de Beethoven, abusivement surnommé « Empereur », fut plusieurs fois interrompu dans sa rédaction par le bombardement puis par l’occupation de Vienne, en 1809. En marge des esquisses du premier mouvement, composé avant la défaite de l’Autriche, on peut lire : « Chant de triomphe pour le combat ! Attaque ! Victoire ! »

    Plutôt que l’héroïsme, c’est le tricentenaire du texte fondateur du luthéranisme (la Confession d’Augsbourg, rédigée en 1530) que Mendelssohn voulait célébrer avec sa Cinquième Symphonie. Il dut toutefois attendre 1832 pour pouvoir la diriger, en obtenant un succès mitigé. D’une austère beauté, l’oeuvre intègre des éléments liturgiques, comme le thème de choral du dernier mouvement, Ein feste Burg ist unser Gott (« C’est un puissant rempart que notre Dieu »), utilisé par Bach.