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    L'univers intime et secret de Brahms élargi à des dimensions titanesques. Tel est le défi du Second Concerto pour piano(1881) que relèvera Adam Laloum, jeune pianiste qui s'est rapidement imposé pour son extrême sensibilité (notamment dans le répertoire romantique) mais aussi pour l'autorité et le naturel souverain de son jeu. On l'a appelée la « grande »Symphonie en ré mineur. Effectivement la « Septième » de Dvoøák (1885) est sans doute la plus ambitieuse de son auteur, la plus élaborée à la façon germanique, la plus empreinte de gravité et aussi, parfois, la plus « moderniste » : certains passages du noble et magnifique Adagio, y annoncent Mahler (autre bohémien..). Ce qui n'empêche pas d'y reconnaitre, au détour de tel ou tel passage héroïque ou tragique, la chaleur d'inspiration si habituelle au maître tchèque.